Valérie Carlotti* n’avait en apparence aucune prédisposition à s’intéresser ni de près, ni de loin au monde des lunettes, à l’exception peut-être d’une curiosité tout azimut et d’être sans cesse animée par l’esprit d’entreprendre. Le hasard d’une rencontre marquera pourtant la genèse d’un nouveau départ et la naissance d’un univers lunetier créatif, luxueux, inédit.
Après avoir étudié à HEC et fait des études de management aux Etats-Unis et en Allemagne, Valérie Carlotti débute une carrière chez Goldman & Sachs à New York puis à Londres. Après 4 ans passés à l’étranger, elle revient en France pour travailler au sein d’une banque privée.
Petite fille de modiste et fille de styliste, Valérie a un sens aigu de l’esthétisme et, après son expérience dans la finance, renoue avec la fibre familiale en se tournant vers des univers créatifs. Elle crée alors un concept de décoration à domicile ; une flotte de camionnettes remplies d’échantillons de tissus, de papiers peints, de catalogues de mobilier qui se rendent chez les particuliers. Mais, aimant avant tout inventer des manières différentes de consommer proche des gens et de leur besoin, elle lance une ligne de décoration d’intérieur. Luminaires, plaids, mobilier détournant les matières utilisées dans la mode, seront alors diffusés dans de grands magasins aussi prestigieux que Harrods, Neiman Marcus, Le Bon Marché.
C’est bien le hasard d’une rencontre qui lui fait découvrir le monde des Créateurs de lunettes et la richesse de leur talent. Elle qui pourtant déteste le passage obligé chez l’opticien - comme la plupart des gens portant des lunettes - réalise à quel point une simple paire peut devenir objet de désir, révélateur de style et de distinction. Un objet culte qui traduit pour certains des valeurs aussi essentielles que celles de la création, de l’excellence, de l’appartenance. Ce bel objet capable à lui seul d’affirmer et de signer l’allure de celle ou de celui qui le porte. L’ALLURE justement, Valérie en fait son crédo, sa philosophie et imagine l’opticien de ses rêves qu’elle incarne presque dans l’instant, en univers éponyme.
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